
Les frontières naturelles sont les océans, les mers et les chaînes de montagne, pas les cours d’eau.
Depuis la nuit des temps, le Rhin est une voie de communication. Les mariages étaient courants entre les Alsaciens et leurs voisins germanophones mais rares avec leurs voisins francophones.
De part et d’autre du fleuve, les toponymes sont identiques, les habitants parlent la même langue, ont les mêmes coutumes et traditions culinaires. Les maisons et les meubles sont identiques…
À la veille de la Révolution, les limites de l’Alsace sont indéfinies, certains domaines sont situés de part et d’autre du Rhin, qui n’est pas une frontière. Les domaines sont imbriqués les uns dans les autres. Où est la frontière entre l’Alsace et le Palatinat ? Pour les Révolutionnaires, elle doit se situer sur la Queich, affluent du Rhin, qui borde la ville décapolitaine de Landau.
Natürliche Grenzen sind Ozeane, Meere und Bergketten,nicht Flüsse.
Seit Urzeiten ist der Rhein ein Verkehrsweg. Heiraten waren zwischen den Elsässern und ihren deutschsprachigen Nachbarn üblich, mit ihren französischsprachigen Nachbarn jedoch selten.
Auf beiden Seiten des Flusses sind die Ortsnamen identisch, die Bewohner sprechen die gleiche Sprache, haben die gleichen Bräuche und kulinarischen Traditionen. Die Häuser und Möbel sind identisch…
Am Vorabend der Revolution sind die Grenzen des Elsass unbestimmt, einige Domänen befinden sich auf beiden Seiten des Rheins, der keine Grenze darstellt. Die Domänen sind ineinander verschachtelt. Wo verläuft die Grenze zwischen dem Elsass und der Pfalz? Für die Revolutionäre muss sie an der Queich liegen, einem Nebenfluss des Rheins, der an die Zehnstädte Landau grenzt.



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